Les petites ostensions

HERVÉ RABOT
Les Petites Ostensions
Fantaisie, 2010

Osions osions les petites Ostensions fêtes millénaires moi croyant pas limousin zin zin un peu du temps présent spectaculaire s de rien grand moment j’en devrais garder le souvenir longtemps le peu ostentatoire c’est le sillon qui m’inspire là mieux que le reste certes vous pensez à quelque perversité qui me loge pour plus de correction vrai le journal spécial aux ostensions dévoué attendu chaque mois en haute vienne qui pourra reçu en creuse le familial de nos maisons ouvert à la vie moi je dis le aussi presque familier mais du pays des ostensées quinze mille exemplaires par mois non bien sûr j’aimerai non plus distribué par la poste en kiosque imprimé à quarante mille exemplaires pape lard vendu en vingt deux paroisses du diocèse de limoges retenu à l’ascèse présente pas pédophilique de mon actualité locale je radiote plus juste je rabiote en cette composition electromotscaustique que faire connaître tac mes ostensions est un bonheur la monstrarée haute de mon cercle d’amies de ce que je pense en de nouvelles compétences bataille mon crayon d’idées j’ose raffermies à ma foi nouvelle aiguisée sauf je peux au regard tordu des os tendus des cerveaux vinaigrés sous la vacherie qui ne rit pas pendue à leurs oreilles au monde décollées trop au cul pet de taureau en rut à la renommée avariée de leurs quêtes bouchées aux reines queue dirait les aussi mêmes en persillé dans la vitrine et linerait la marque ainsi sions sions sions pas le bois de ma table en frêne ou ne pas hêtre de ma création elles pas limousines quoique vraies elles aussi petites marionnettes pas manipulées à mon manège moi baigneur un peu gras là aujourd’hui trop sucré aussi suspendu ponpon net un peu poupon entre paradis perdu et mirage dentelées caillées comme celui qui crie qu’elles reviennent moi je corde pas dandy en la même instabilité chronique pas vocale raillée mes alines malines salines voire alpines uniques pas grand chose pour autant moi m’emporte la gueule de la relation sourient mariolles épicées elles pas vaches qui rient à mon endroit savoureux je l’espère moelleux ne nuit pas allant vers elles à tâtons de ma grotte originelle à la lumière téter le ciel embrasé révélant le buisson ardent le désespéré biberonne encore et toujours le temps noir pas brûlé au beurre du feu céleste du devenu pas lourd huit en moins des kilos maître en cuisine de moi pas nettement parvenu ni girolles et rouettes mais fées pas brossées à reluire ni liandaises creusoises brochées au chaudron fumant de mes idées cornées va là pas peurées elles misses disent les roast-beef gisent pas labellisées saignantes au toast de mon désir rose comme à l’aube des premières images saintes éjaculées au missel de la vie blanche de ma première communion aussi avec à l’étale des pages douces et translucides moi cloché opaque toujours rubané au book alors offert encore ruant à l’abattoir de la création je conduit mes douze commandements en poche aux sources permises de ma foi pas de veau échaloté sous la mère n’ayant pas bien connu je m’assoiffe de bons heutrs jamais en retard aux ostensées qu’elles sont sans vous offenser sanctifiées pas sensues à mon autel sacrifiées de passe sûr alors qu’elles repassent alors pas le col au fer tour à tour magiques pas menottées au cachot de ma relation à elles ailleurs déjà martelée sur l’enclume de l’ impromptu il suf de le dire en deux mille huit corrigé neuf religieuses au chocolat télécom le drôle oiseau l’effraie de mon regard coulant à leurs sexes vanillés ouverts ne me fais pas peur reliques uniques exposées dans les pas églises au chapeaux pointus pas les rues pavoisées ni aux places communes dites ostesionnaires des dix neuf lieux mous elles seulement à la vénération des fidèles pas castrés du sillon découchées crues des places délitées aujourd’hui inondées soumissionnaires des lieux d’art concessionnaires au commerce farci des bouchers peu enclins à reconnaître la résonance esthétique des images de mes chères fées jurant traitres aux préjugés moralisants renonçant gêne comme pourrait dire R C à l’histoire même de l’art contemporain je me rends saoul âpre et abrupt à mes ostensées en les pas mêmes vomissures au cours de processions de foi fidèle imageur au petit doigt levé plus élégant que celui des bœufs aux bras des mâles honneurs conservé moi mal vé vé avec dans les châsses les pas mineures accourent faut pas exagéré à mon quête aboyée n’en ont cure contre moi dent reliques saintes mères églisées des houles lointaines d’un ailleurs en défections rares réelles imaginaires ou fantasmées de choix laissant à l’autre la capacité tais tais donc comme disait le grognard lardé de connerie besogné à la voisine ferme normande de ma grand-mère ta gueule moi je crème pas souvent de face d’évaluer la complexité de la relation à la lecture des images fraiches en ma maison du bout au nord faites je limou mi nou sur son arbre perché à miauler le monde debout zin bénéficiaire vicaire au zinc de mon âge avancé sûr à ce pays d’adoption tion tion j’érige ce que je peux à rebours comme en terre creuse avant l’arbre initiatique apprêté à mon baptême à ma confirmation à mon eucharistie ti ti à la banlieue des images d’eau fertes là je me rends dard dard à la source en un regard freloné si allergique au miel ambiant des voiles de toutes sortes cinq minutes à vivre dit le châtelain de médecin qui ne vient pas d’auzances occupé à ne pas lâcher celles du panier de son temps percé moi à ne pas crever aujourd’hui l’abcès entre élévation et enracinement reliant ce que je deviens de plus en plus sans uhuer personne toutefois terre ciel et pierre granitée radical comme le parti de mon beau père pas saint médecin en ma jeunesse pas fière aux piqures les êtres racinés aux figures chapitrées de mon église chapotée qu’ils disent un peu trop sucrées moi glycémique à elles sanctifiées au restaurant des sacrements d’une communion photographique troublée dans l’identification à une histoire irriguée au bain d’arrêt de ses origines alors comme un poisson vivant j’y remonte pas bêcheur rond croyez-moi à cet appel toutefois un peu con fondu pas encore expert comme l’ours à la cote des méandres de l’esprit je louange pas béat l’art des maux qui m’aille à l’orfèvrerie saint eloitesque des chasses et reliquaires chrétien au VI ème sous la haute bénédiction de la culotte à l’envers redoublée pas moi dagobert ni crétin pour autant le suggérait mon père généreux à la réussite de mon certificat d’études saint rapporté à quelques fritures de limoges chapelat forgeron jamais fatigué envoyé auprès de bobon royal en la matière m’envoyant moi en l’air aux bonbons acidulés amarrés à la bite de mon regard les fruits d’elles comme mémorés des paquets mémérés de l’enfance achetés à l’épicerie de campagne mérités d’une course effrénée à vélo de tourisme pas là à leurs sexes non aveugles voir sans être caché dieu s’est fait piquer sa caméra dit GW je comme on regarde partout sous toutes les coutures tout à voir de l’ombre en cette extension aclinique de l’œil qu’est l’appareil j’apparais en cet apocalypse du regard en pleine lumière évadé des prisons fauxculsltiennes quoique pas si sûr prêt aux fers des biens pensants masqués à leurs orgies mentales saint universel guérandé à la déculottée privilégiée petite quéquette missionnaire qui se retire au domaine de son sol lit gnac j’abat de premier choix en la pulsion scopique d’une mission d’évangélisation de ce territoire païen les zezettes dit nelly compagne citée enfin indélébile d’une relation de trente ans pas commune ni politique comme un bucheron en ces temps forts hachés de communion au chevet de conciliantes saintes aux images enchâssées sublimes faisons pas moi tout seul monter la louange en une litanie démoniaque aux vapeurs clamées à l’assistance répétitives prières dites en des chapelets d’images apéritives d’elles remontant pas perdu à l’échancrure poison de ma cure je guerline en chœur seulement là avec les ostensions limousines qui communiquent avec la terre pays de l’eau moi le pas très saint martial que je vous éconduit de foi fumée pour nous désaltérer aux offices des saintes invocationnées pas d’hier c’est sûr moi ça l’est moins pour les honorées dis-je prétentieux pas mort en six cent soixante à l’heure où j’écris les mots croyant ostensiblement à la source comme l’archer zen j’ostendere ma vie attendant le tombeau de mon rayonnement dans le message de leurs béatitudes de leurs actions de grâces à l’exhibition d’elles protecteur chouchoutées à se montrer ouvertes plaies d’un jeu du visible du caché de la présence et de l’absence de l’apparition et de la disparition abîme des plis traversés vers l’intime sur fond de mélancolie au torticolis de son origine qui cherche à déplier au doliprane codéiné la mémoire géologique moirée aux draps froissés de la relation entre le corps et la terre séchée de l’esprit à écarter au forceps de l’urgence la connaissance endormie de l’oubli aux taies d’oreiller plis épiés les intimes pliures sont les traces d’une vie zippée entre intériorité et l’autre en face sillon suggéré tracé d’un mental éclair en ce chemin à la fermeture de mi-lieu tout le monde s’est mis au vert mine de rien dit l’historien MP moi je dis elles tout se montrent ouvertes en un étalage indiscret séismique de leur avantage cherchant se faire remarquer à elles-mêmes seulement d’abord je partage la même faiblesse à venir en d’autres images pour la couleur qui cache bien au tapis vert mon je leurs numéros au tapis en rendent plus d’un de rage à leurs classes colorées pivert je bec les poubelles que je cherche dans ma tête qu’on voudrait nature et propreté je chine contrairement aux apparences d’encre comme le beurre le palais de ma grand-mère vert de rouge à mon enfance fermée aux bocages normands c’est une sacré paire de manche cette passion vertueuse qu’est la mienne pour la peinture si petite même photographique peintre endimanché tous les quinze jours à la campagne entubé à la liturgie de cette couleur moyenne ramonée aux messes ordinaires de saint jean lui aussi des champs pleuvait bon seulement en ces temps les pommes et les vaches aux prénoms tachées maintenant déplacé de ce contexte bouché au cidre en ces célébrations fermentées de mon approche pastorale je me mets au vert broutant à leur prairies appétissantes sans morale abêtissante certains exigent d’être certifié de la mienne à l’empreinte de leurs cartes d’identités imagées à la pornographie de leur pensées insultantes jamais à celle de l’obscénité car alors trop pures me met à votre service en ces beaux vices cieux bleus eaux vertes aux couleurs que je creuse je me comme le journal ne conspirateur de cette fantaisie première peut être corrigée deuxième du douze juin deux mille dix pour que vingt et plus se saoule dans la foi à la fête de mes citées aux tables des couleurs honnêtes mêmes ouvertes seulement moi un peu bleu n’en jetez plus à la mère qui aime les eaux troubles pas seulement d’auvergne je grenouille à elles en cette posture dangereuse aux ferments de la transgression je brèche les digues qui rompent à la turbulence d’elles pas délavées à la lumière de la publicité aux pieds de ma mandarine maltaises pas artificielles d’aise aux lumières poison corrosives le t’ouvert s’efface le premier aux regards chimiques des cons gelés pas embrasés à leur ex-position que je tend à stabiliser au fil à plomb sacrifiées en cette époque modélisée aux papiers peints pochés de moutons paissant le convenable un peu jongleur de sa vie rousse pas tapie je l’hisserai bien S en vrai rien plantée au mât de mes images pas de rougnat pour ceux qui savent prêtresse à être célébrée au centre d’un ring où je m’affronte au hasard du je et du festin où se joue mon entreprise féodale dans un rite renouvelé de dévotion aux pastorales pas désossées à l’aune des magazines pas en retrait au labours de mon retable de corps peints poisonnés à l’horizontale plus polissonnés que jamais au plat d’une communion au beurre blanc ni polies ni sonnées qu’elles sont un peu moi beaucoup aux cloches de ma petite ostendue au banc de mon école bénies pas culs des dieux ils disent pas vraiment au sillon je marche en creux en cette même fente suggérée dans le titre pas familiale celle là du journal aux cris de mes ektachromes d’écrits apprenons à leurre reconnaître une richesse spirituelle en l’exposition de leur hostie découverclée de mon vase sacré aux fleurs de mes pensées pas menteurs les polonais menacent à prix cassé d’en ôter le pain à la bouche de mon plaisir jusqu’à lors petites noires et blanches à ma célébration aujourd’hui diversifiées minces épaisses blanches noires ou dorées décorées même au motif de leur choix univers impitoyable du ciboire qui pourrait me rendre à jeun comme l’intitule le canard qu’on m’appelle dès fois aussi lunulées je veux encore à l’adoration en l’ostensoir ensoleillé de mes symboliques ainsi figures monstrancées sans re mandalesques aiglées ailées taurées lionées clownées angéliques dont le souvenir luit en moi comme CB carnavalesques au soleil rayonnant jamais soustraites au regard par le voile huméral du préteur de rien des choses réjouissantes vues jaillissant de mon nuage dansées pas jaunes à la trahison d’une grève des idées reçues jamais ensommeillées aux matelas des sols burinés des travailleurs luttés au culte des dioscésées matées à l’aciérie brûlante radioscopique du toucher cyclopique au front d’une manifestation unique elles litent pas au mou au ressorts brisés du confort moral ambiant usinent à la lime elles oiseaux épinglés plus drôles que moi vraiment pas payées au temps la pelote comme pourrait dire la belle-mère pas millénaire au demeurant spectaculaire la tête au tricot de mes reliques à la broderie de mes napperons au papillonnes comme mots dit ailleurs pas maudit aux maux dits d’une célébration où il m’appartient de déployer leurs ailes soyeuses fragiles leurs vulves mythiques dégorgées en des processions mystiques d’images trouées pour les lever pas elles je crois déjà avoir été clair quoique aux lunes froncées devenu ébloui aux buissons ardents trésors reçus entre les yeux ravagés du désir qu’ils suscitent dans la révélation d’elles toutes vierges mères enivré à la boisson cycéonique du spectacle cyclonique des parties découvertes de mes pas baubos j’éthique un peu à les donner à la vénération des ceux ventrus de sang à l’étale déçu de l’art l’arrête là hervé l’artisan primesautier d’une œuvre à la ciboulette fragile d’un homme torché au monde qui l’étouffe buissonnier qui pense repu maintenant peut pu trop aux reliques exposées à sa place pas commune ostesionnaire de tout le temps qui passe pas à supplier évidemment moi comme au mal des ardents j’en est contre personne j’en hais même pas la mère non bénie d’émoi que je ne célèbre pas tous les sept ans depuis le seizième aux beaux quartiers de mes pensées j’ergote en mon chemin spirituel pour les hommes d’aujourd’hui comme celles des rousses moi pas l’exceptionnel martial je suie à mes maux aux vingt deuxième dessus dessous fumants que nenni en l’an neuf cent quatre vingt quatorze moi dans un autre plus proche embrasement intérieur à leurs flammes rien encore ne me permet d’apaiser le feu invisible à la dévoration de nos membres ardère de der comme en quatorze le rat beau rongeant sûrement chez lui en d’autres convulsions agrippé de souris roses à son radeau de la conscience sur les eaux agitées de ses perceptions le photographe gangrène comme au noircissement de ses images passées du roncier l’expression d’un châtiment de dieu en son abbaye implore la protection à l’organisation du grand rassemblement civil autour de ses réalités sacrées reliques vénérées dans ses pierres photographiques corps entier du sexe au visage liés à leur martyr d’ici bas plus simplement à la vie et si même une foule immense ne se presse pas locale tout au long de mon parcours peu à peu rejoint en ma détresse je lève mes corps à l’image du saint détombeaulisé prie en les exposant la fin de mon épidémie la tête dans le cul comme ne manquerait pas de dire le critique d’art contemporain culbuteur des mots fins les ayant rassasiés à l’école agricole en mon chemin spirituel grillé à me forger une histoire cacahouète à l’aune du martialou jeu de société qui parcoure où que les ostensions qu’elles sont célébrées pas bien appris les lettres modernes dit le loup de mère asséché je plateaute mon je à partir de huit ans pas le jeu qui permet la découverte des cités du diocèse du limousin mais celui aux feux de mes citées noires et or je langouste à l’antenné souvenir de celle dévorée au repas de ma première elle la bestiole pas la cousine j’en pince toujours au réfectoire de la famille la montre en or de la mère grand le vélo des parents la timbale de l’oncle mort peu après à repasser je son chemin m’égare de mamers natif coupé court de là au long des voies ferrées de solitude rilletté à la confrérie de tout à leur paroisses mayonnaisées elles vraies autant que les vraies je vêque en des marches mentales pèlerinées syndiquées rouges pas trop hautes je m’essouffle l’hôte asthmatiforme à son histoire raille à son train pas martyr d’elles honoré pas comme lui le saint mais à mon avis mieux crémeux aux amandes dans son travail moi pas enfant pas du pays adopté pas désiré du pays de l’enfance au mental plus fragile que le grand saint éloi martelé lui aussi au feu je gicle à la source des gargouilles dragonnes bénites d’eau au feu craché de leurs rivières car nagent gorgent gueulent dans la forêt de l’esprit que nous tillons ensemble tous ensemble au dagobert de notre décors je me rolande aux figures grotesques démons et merveilles glacées au parfum granitique libres à l’église aiguisée de mon être démoniaques de ne pas faire fuir en hurlant le malin que je suis dès fois gardiennes divines de cette quête hérétique moi le pas le mal en tac pire ennemi au chemin de leur mi-lieu dégorgent déployées à mon œuvre chargées d’ obscurs mystères grimaçantes curieuses austères sentinelles tournées vers les cieux de l’ombre à leurs gueules ouvertes les ailes dépliées épiant méfaits et gestes immobiles silencieuses vomissant leurs éternités mystérieuses je fantastoque un peu breloque à leur magie depuis cinq années sans heurts fixes comme le saint doux personnalité de premier plan dit l’architecte quoiqu’il arrive rien peu de miracles à mon actif néanmoins j’essai ébouriffé de transmettre en tout oral tout écrit toute image le grâle à mon origine célébré sisi avec mes impératrices non plus comme un simple con fesseur mais apôtre d’une collection de corps nus çà devait arriver c’est fou curieux à peine pressenti à venir le non point posé final de la deuxième même histoire hantée que première de ma maison à la mère vous l’avez vue sur elle éclairée je l’avais décidé close A pas curé mon frère le dimanche onze me dit qu’elle va ne plus se nourrir à son monde perdue à la vie pelleter alors l’œuvre d’un autre château sablé à la plage de soi le moral monte je venais de dire à une des imagées faillée de noir comme la mer tellement blanc dit à la chambre noire A M G titre à mon premier livre d’artiste je me polie acteur un peu seul de sa limée grossière à libérer les opprimées de pensées qui se font voir en des liturgies de louanges scopiques attendues stoïques dans un monde sceptique de vie spirituelle qui ne s’enferme pas normande ou limousine seulement dans les religions de l’émotionnel mais se rituelle aux œufs des bonnes pâtes d’une création poularde où j’aldente en leur mont saint michel le trésor en mes yeux reçu que beaucoup aimerait connaître moi c’est tant mieux en mes mains ou plus faut pas dire ma fois pour nourrir l’homme de prière de me croire de ne pas y toucher il faut trouver les gestes pour fromager d’autres ailleurs vers l’origine pas chèvre vers le néant l’air de rien vers l’animalité l’aspiration singulière asociale et secrète doit trouver des forces pour que la sauvagerie soit perceptible je dyson en mon repère à créer de couleurs le dessein d’une communion au tableau noir de l’identification à sa blanche histoire à rempiler mes étangs j’ai tenté tant et tant de refléter mes images d’art jamais j’avoue l’enracinement de ma foi à chaque contrée nouvelle j’en joue forain les ciblées en mon stand de fête trouées au regard que tire d’elles le défroqué enfumé divin lu lu nantais aux quatre coins grignotés devin fût je réinvente toute nouvelle fois ma vie dupe de rien amuseur même de sa catastrophe minuscule les petites Ostensions écrin rintintin d’ un enregistrement de ce que le réel donne à voir à entendre à lire fondent l’ architecte à parpainger sa vie d’eau champagnisée t’as un goût de champagne mais un salaire de bière m’a dit la première communiée galloise derrière l’église déjà un peu porté sur la chose religieuse défroqué alors pas au roman de gare entre réel fiction et imaginaire sculpture visuelle textuelle sonore d’une relation irradiée au monde où les cicatrices viennent faire figures traversées d’espaces de mots de sons de corps aveuglés que je garde illisibles dans les excès désirés du bougé de la fixité crue de la non ponctuation alors je me rends apeuré la gazelle qu’ils disent au neuf de chez moi les bras ballants à cette expérience croyante d’un autre baptême lui lumineux aux sources qui m’irriguent et je visse là vertueux entre petite monstruosité comique vulnérabilité enfantine pas trop fort herv le silencieux avec le psalmiste dégainant dans le psaume 41 pas soulant du 51 comme le cerf assoiffé cherche l’eau vive…

Hervé Rabot