LES PETITES Tables d’Hervé Rabot

Ce matin
après la nuit de tempête
comme si le toit n’avait pas résisté
a résisté
bien entendu (1)

Cou[p] de Rabot, 2013 – 2016. 

L’ivresse des profondeurs nous fait délirer on voit tout et on ne ramène jamais rien qu’une immense lassitude
et un corps épuisé
jeté sur les rives du jour (2)
je gerbe les pâquerettes convenues raique de tout reux moi le gêné aux monts asséchés des chemins creux raque je me rends hic à l’ivresse d’un traque monde désarticulé que je signe de plomb aux ailes de la balance de ma vie sauve qui peut aux plateaux ventés d’un être couronné de travers ou presque en un impromptu redressé arrêt  écrit au monde dégluti je me tresse à vue blanche beuglée barbelé au fossé d’une marche forcée peu le dire de granit pardieu jurant les clôtures effondrées aux batailles spiritueuses d’un cou[p] en mon nom qui s’annonce là pas en trois voix en peu d’esprit à sa crypte fissurée bien asséné plus rien rouge découvert de peu dirait pour les fentes des grottes pas celui qui se mare critique à son reflet pas moi empereur de grotesque comptoir de café qui ampoule comme le grand écrivain les pieds des voûtes à l’effondrement des cavernes caqueté sombre vertueux inscrit dorénavant a l’hémisphère froid en ma casquette crémeuse je salue port abritant les tempêtes aux écumes roses de messes secrètes copeaux pour être vrai je dois sillonner au vent de boue à l’étrave finale de ma vie charlater courbé à son origine au monde pas aux quatre fers bourrin raboter les murs charcutés de ma prison telle est mon carafon levé à l’an gelé d’un redressement sévère plier je peux pas à l’autorité vrai vaudrait le faire vous n’allez pas repasser longtemps le col de votre coup au fer du rire au fond me milice de la gorge du pouvoir une niaise polonaise couloir de droite imposée aux renseignements de mes mal appris comptes rêvés je ne presse plus rien maintenant des gâchettes aux impostes des portes trop étroites je crois au tronc du maigre cerisier planté au front de mon jardin égrisé tire seulement aux terres de vers si lents séchés aux cieux d’images ennuagées l’équivalence reconnue des sentiments tournant comme sultane sainte sauveuse de mon enfance aboyée je vous le dit rauque enchaînée au roc d’une flasque de ciment libre de boue battant retraite couché à la compagne de l’art déserté des champs ruinés de désirs absents dorénavant le rabot  est au paravent masqué de son nom ferré à la raison de son œuvre tout d’un sens su juste dès son aube y communiant le vrai l’outil pas de la famille de l’art salé en ces temps aux galères curatrices des artistes poinçonnés en potions troubles et trompeuses elles assassines je m’ intime de ne pas les boire certes y dirait zoé en l’air pendue aux images d’elles fendu au coin du fer je presse mes coupures domestiques à l’interlude du petit train de mes ordres je ne prie pas pour autant à la monnaie des trompettes mensongères sous le lit de la religion en ce cou[p] de rabot moutonnées saines en toutes politiciennes média siennes aussi je copeaute fin en mon outil ma maison complotée maintenant à récurer tous privilèges là sûr pour moi plus silencieux moins dangereux que la la tronçonneuse son effet n’en est pas pour autant douloureux à la coupe des mots scions scions l’équerre du charpentier  déformé l’angle droit de toute ponctuation n’est pas encore tracée d’excellence à ma tête capricieuse ponctuer serait bien mieux des dieux contrarient vaches qui à la respiration asthmatiforme aux oreilles de l’enfance s’essoufflent aux moules de l’art se farcent aux oreilles des roses règles se closent apprises millimétrées aux savoirs persillés se conforment les saveurs en bouches piteuses rapporteurs de toux soustrait de tout d’eux durs à la coque brisée des certitudes des savoirs ventés conformes en tourbillons qui les habillent de suffisance les eux-mêmes larbins de leurs  cercles concentriques pour se faire battre leur crème égo rance serait précieux à leur convenues les mouillettes de toutes obligations coulantes à leur économie mes doutes pain dur de tout au mas plantés de rougnat en creuse aux pentes d’un atelier les fondations à venir non rémunératrices de curriculum vitae pourcentés au calcul de l’art si si je tousse le train en bois briot là empereur j’aiguille de rien la voie fermée à tout voyage nouveau déraille la rentrée prochaine aux boulons fendus de mon retrait le cou[p] de rabot aux bastaings pollués au barbecue de mon être en tronçons scindés hors de liens soudés couche à la niche le sniffeur à  la cible des entres aines pelotées lissées aujourd’hui aux dictats crémeux de la pureté enfantine le plus difficile à rendre c’est l’enfant haineux pisse haut douze mille mètres huit cent à l’heure celui du fossé bien connu au château des matins du monde au pied proche de mon roncier brûlé de manipulations photographiques éprouvées de l’hôtesse aussi surtout là valsé septique au plastique boursoufflé assurance vulgaire de la réussite soufflée à la complaisance d’une bite suffisante je me lasse d’elles hautes entrevues passantes entrouvertes fins on croit requins qué ils disent au soleil sans lunettes masquées la vue propre en jouit le buisson secret jamais à l’épuisette la relation à distance abyssale s’effacent à jamais une fois impressionnée le copeau d’argent pauvre rabot gris aux fresques d’un tue mouches il attrape les bleus de l’âme écrasés en son tremblement fin gavage sans fleurs qui se lentillent d’une expérience béate au contact il en est du puits des abbesses aux suaires argentiques entortillées en ses copeaux d’un printemps de rabot devenu gris ne les hais vives point n’en rends pas au gavage les restes du gouter expérience tartinée au sols triviaux de mes couleurs sacrées crues à la rivière écrite j’en cri bouche close le non de mon nom l’écran blanc je déroule aux marches à rebours de mes désirs dessous tapis c’est clair en mon genou gauche grinçant à la lune éclairante des histoires d’une vie à la maison d’un nul part d’ailleurs étrange clairière aux nuits de tant d’années d’absence lointaine friche d’illisibilité en tous ses éclairages mon petit œuvre l’est des limites de la représentation laborantine du mouvement  jusqu’à l’outrance de fixité à mon rabot se taire pour ne pas hurler je tord à l’aulne d’un impromptu coup à l’établi de mon nom régressé les cervicales sèches au port de mon cou[p] de colère soudées l’important c’est le moment où ça dérape d’en fonds le talus
račišće fini
chante si là le vil art d’ hervé à la mémoire brûlée vive à l’ombre chétive d’une touffe arbustive d’une plage de sable en pierres abusives de croatie je vous le vit en la voix d’une nuit de tempête fracturée aux vents de tout ce qui lui échappe de ce qui lui fui prisonnier beau rayé mais rat rongé à son nom propre dit rouge de moi ma compagne verte des cœurs faibles cap rit c’est fini cieux permis de détruire mes équations posées de vingt-cinq ans lèvres ouvertes dents en avant je me ponce d’ennui aux lattes de mes envies pis à personne pour autant je m’emporte je botte pied tordu en touche le beau pays de l’enfance arthrosée sans vous offenser la porte ouverte qui coule là en ce ruisseau arrosée aussi au cidre de maux au fût d’une croatie aiguisée au sable d’un matin tout de mon monde butté à l’écriture à l’image je coupure le temps qui presse désenchanté le regard me reste d’elle passante de baignade sans frapper le fer trop énergiquement lisse à toute je serpente dehors à sa plage si à jamais droit plus le prendre lassé au cerveau repu pourtant passé ce lasso au cou[p] d’ elle que je ne suis pas pour autant dit-on qui passe coulant aussi se clôt ici le nerval d’un toucher à jamais de corps d’elles déployées au formol de mon être rissolé là épinglé à mon tour modelé au soubresaut de ce délit mon canard dit-on de moi lui pas dumond de la citation haute sentinelle de mes mots mais dit lui à la tête toujours coupée au monde souris pas le chat sauteur mais chien petit suiveur à l’apparat beau lui pas interloqué d’un ensemble de bain en pièces détachées grande belle sans ombre portée à la crudité fraîche de sa lumière non plus je ne peux devenir celle courte assaisonnée de son carnassier à poil qui s’épanche à sa soif d’elle secrètement émoi en soif de blanchiment à vrai dire à ses biens dotés remplissant un abreuvoir ce que je peux sans abreu alors dans ma langue de dix centimètres de diamètre vu la distance trop grande à mon désir je le regrette encore en caoutchouc noir et rouge de coups de la haut au talon des démons clairs est la sinistre palissade trouée de ma raison cloutée cul sec elle à la mer buté voyeur écumé à son slip mouillé petits seins occultés s’essore aux fines cuisses gouttelées à l’abri du vent serrées le regard m’en plombe à la cible ensoleillée film presque sans son couleur muet où est donc celui qui ne dérobe pas les filles aux pures images mentales qu’elles fusent la beauté qu’elles fusent hypnotiques au noir blanc des images j’en joue les mots économes des choses trop données peu laissées à l’imagination bien grande je vadrouille la réalité verrouillée pour mieux représenter le monde à bout de bras une serviette bonne maman qu’elle est à son chien m’a broyant de la voir plus nue de table confiturée à toutes les sensations fendues son sexe deviné salé de quelques poils fins cuisses genouillées soupçonnées ouvertes à mon leurre persillé ail c’est quoi la vie qui m’aille au cœur en fin de con bas moral culotte nouvelle hissée en voile échancrure libéré du regard à sa fente ravitaillement raille le correcteur impérialiste très censeur pour l’entrebâillement tempétueux au cou[p] du rabot dit le serveur de mes pensées piratées avant la libération attendue très des petits pointus à moi le silencieux sans crainte au micro de mon regard voulu glissement des bonnets discret  défaits à l’obscénité aimable d’une débonnaire branlée caillée à mon instrument alors du physique au mental je dis ces fers cassés le modèle de rabot offert aujourd’hui à votre inattention imaginée ne survirera pas à tant d’ aveuglement désormais myope au toucher pour s’attaquer à toutes les niches de son désir hostile en un dernier copeau à la logique d’une approche sans cesse à l’aveugle qui pourrait se trouver être vite inappropriée un fort cou[p] de rabot s’impose alors équitable pas trop intelligent ce qui me va bien dit moi pas le rapporteur tout au budget dorénavant au paravent de toutes envies trancher le cou[p] à cet épineux dossier sonner le cou[p] d’envoi d’une pause à venir  aux paradis vécus ne s’envisage pas sans avoir dégagé de consensus sur l’ampleur beaucoup des attendus toutes mesures définitives déclarées d’austérité d’abandon déjà actées ne pourront jamais résorber mon déficit souvent je radote d’être au monde déjà jacté qui souffrirait de plus de délais supplémentaires je le dis haut épreuve à l’horizon bariolé la mise indélébile en œuvre cirée de ce texte rasé en une coupe finale chauve le rabot au ciseau oblique lime maintenant sans cesse le vévé mal poli aux attentes piquées de l’enfance pour autant un peu cabot glisse ne mords pas d’une main blanche la gouge d’acier de ma voix rouge eut dû servir à dresser la surface rugueuse de ma vie rabot bat le fer pas épais à défaut repasse la joute littéraire ici tentée pour une troisième fois à son enclume en crise laissant polir chaque rime tournelle à l’abri glacé de ce texte se prenant vingt fois la lime passe sans relâche sur l’ ouvrage ça se termine j’en tape plus qu’il n’y ait pas de mauvaises choses moi le coupant aux raies imagées s’instrumente à rabattre la charrue au labour de son petit œuvre pour aplanir son être là entre les sillons à jouir au sol là désirés le rabot unit rien se replie  à ses travaux ratissés le faire du rabot est bien connu coupes blanches au basting de la transgression à son endroit la devise actuelle du cou(p] forfait de dix pour cent taille compris une autre à quinze pour cent s’envisage à la table à suivre de soi peut être épargné au crayon à papiers griffonnés de quelques dispositifs favorables à son emploi je ne romps point cette maigre faveur possible d’un dette nouvelle à ma vie recherchée si d’aucun moi va plaider la suppression à terme de toutes les niches je ne relâche pas le chien aboie l’outil la galère en mes temps de crise je caravane à catapulter une passe stricte marée au créneau de mes boulets de rigueur je plaide la couverture de ma chambre photographique je coupable mes assemblées pas dépitées encore moins amputées vote la fin de la séance je menthe à l’eau plate mes démons račišće fini l’émoi de l’inaccessible beauté j’ai su remontant la pente abrupte tout ses épuisements sans vraiment de retour possible à la motte salée de galettes gourmandes le rabot se manie tout manchot le fer secret en son cachot devant le regard aux ombres d’elles là déployées  en quelques ébranlements atmosphériques laiteux
c’est pas une buse
tire aussi sûr d’elles mes trois cambrioleuses promenées à l’aise de certitudes aux coffres verrouillés pourtant jaillie que jaillie je le sais la bête au ciel de mon regard pas comme profond du long de haie de moi si connue au gris serpentin couvert de rage alors vers le domaine au  gras inégalé foie déroulé en ferme à la couture du doute en creuse elles se sont soustraites ce dimanche détendu du quinze aout aux ourlets de mon dernier  noir docker des ports je suis perdus tête de veau élevé là si moelleuse blanquette aux fins ressorts plateau de fromage s’il n’y en a qu’un celui-là roi te le siffle accompagné à la banquette arrière du c trois elles trois aussi à ma vie chevillée grisées exclusive au moins la citroën charme citronné à la promiscuité des lacs sûrs  à leurs reflets complaisants balayés au pare-brise de glace laquent en cette péremption claquée ce jour au fouet des conduites romaines acérées que la première assise historienne veut l’amie contemporaines exemplaires une même salade retourne ma compagne dans ce commun programme à se faire valoir gladiatrice au saloir du convenu d’avance danse habillée d’un savoir sans faille bergamasque la troisième en sa cantate opérée d’une belle-mère fausse au chauffeur je suis sommé d’être étouffé sans permis à son  assurance aux ailes déployées vraies buses là aussi donc quatre mais en boîte des variables bue au lavoir de leur conditions féroces abusant à ne naître toujours que dans ce qu’elles basses sonnent cloches saintes en leur église d’une langue poison née sermonnée encore à l’heure de sucer les ailes mal dorées aux entournures ficellent les pattes des fraîches buses piquent insolentes leur fourchette autoritaire au cul de cet envol en rase campagne beurrent à la motte tant de leurres  s’embussent béton connues à mon horloge en un tiers payant de siècle c’est peu dire que je vie avec elles trois autres nez en plus  vase que vase dans  la même moutarde de batailles à flots continus en les canalisations rectilignes d’une pensée entubée commune à cette simple contemplation aérienne jactée trois rocs fortes fromageant en l’hôte toute attention à sa connaissance volatile aveugles trio à son écoute inondant les basses plaines complaisantes au trou de savoir elles griffent en formation toute expérience à l’arbre de mon être en l’allée sinueuse de conduites fumistes qu’elles trois ne veulent cet instant étouffer rient dans les forêts voisines de mon esprit vif un peu quand même ne soyez pas aussi qu’elles hors des cerveaux vissés d’avance mes oreilles démultipliées se jouir alors en quelques clairières vers une inouïe danse luisante même imaginaire très loin des vérités véhiculées aux chemins en creux autoritaires particulées aux couleurs du fer savoir martelé à tous temps moi roland zéro armure je claironne de passe passe aux pierres elles ne se savent pas de mousse qui m’ entourent mal dressées à la buse libérée j’embue rouge leur péremptoire énoncé comme je peux au fil de ma route s’envole de plus en plus harmonieuse désirée au croupion brun olive se niche le cap ouièèh quel est l’oiseau au cou[p] de feu aujourd’hui tiré qui s’écharpe du plomb des elles en son chahuté voyage c’est le rabot bruant zizi zip il cri haut lui si je ne m’abuse chante comme lui
faut en mon compte moral
habiter ailleurs aussi dans les chaussettes d’un nul part inquiétant quoiqu’il paraît mauvais pique plus à la raie d’une transgression menuisée ce cou[p] de rabot un peu jaune à mon ébénisterie est aveu d’échec peiné pieux au fossé ligne délit d’une vie à la mine massée même reinée longitudinale au soleil d’une crique lointaine que même croate bien roulée je confie sucrée que ce qui me canarise claire aux pensées d’elle ne dirait pas les deux déjà dits vraiment est un cou[p] pas de lapin chaud je suis pas de garenne envolée de colombes comme nelly à tous beaux cou[p]s à répétition là je marque à la lucarne de mes atouts de basse-cour pendus tirés dans la vitrine cible ouverte des jugements déplumés de choix fins à venir bientôt trop verrouillant les cocottes de ma création non normée au brûlé institutionnel des huiles grasses culturelles je vidange à mon temps garagé mes capacités de projection aérienne j’aurais aimé navale au dégazage tempétueux de toute la mère traversée pas vraiment affectée au music-hall de mon territoire le cou[p] de rabot aux planches anatomiques affichées de ce livre étalées à cet arrêt ouvert me coûte cher conséquence sociale relation club difficile à prévoir gâteux les financiers à leur crème dégoulinent pas vraiment moelleux du cerveau lent réduction temporaire de mes capacités je passera vite toute construction fragile du temporaire au firmament en ma ruine sans travelling arrière permanent que je reconnais à l’image de mes villes rêvées n’ai jamais détruites toutefois à mon idéal frétillant qui s’avère standard pour vous peut mieux faire indifférent à mon égard une même voix hantée de compassion serrée vous voûtes courbées à mon chevet quand même pas si mal soulagé en l’an d’une clairière paisible à venir à soi je m’imagine en mon cocon un peu c’est vrai il était une fois poser la main sur mon cou[p] encercler mon désir de connaître une fois touché disparaître de ce cadre de rêve les débordements de mots d’images je ne veux plus à la raison tragi-comique d’un homme aveugle qui colmate les brèches ouvertes à l’île de son ignorance au clapotis de son impuissance à l’herbe de sa difficulté à se sentir être cet endroit volcanique comme une prison ne peut pas grand-chose me contenir je le connais par cœur et ne puis m’en échapper le cou[p] de rabot final est cette veine photographie écrite à son reflet de savoir le voir quoi espérer pour qui sait lire le conte fruité à ce pessimisme discret pas tant que le juste au genou de claire quasiment dénudé d’action physique obscure tout compte fait sûr à défaut de certaines autres obsessions à l’héro troublées courantes à poser la main maintes fois aussi rabot poli au brûlot de sa passion pour les elles ballot abandonne tout falot romanesque les vins fins des sirènes au clapet frustré de la séduction photographique se démasque les yeux bandés aussi la bouche à la belle si close être ce personnage rohmérien qui veille alarme sirène de ce qui manque à jamais mieux à la balle vaut dit le grand dépit fermer le barillet où elles s’offrent aux corps de leurs seuls mondes de face et hontes bues en expositions qui s ’écartèlent de bouches en bouches dentellées
S’abîmer entre les cuisses d’une femme
Son éternel premier et dernier refuge
L’entrecuisse de la femme
Dès la naissance, et la mort ne serait-elle qu’un immense entrecuisse, le plus profond des vagins et la nuit aussi et les étoiles seraient les perles mythiques que l’on va chercher au fond des vagins des femmes (2)

déconstruction ostensée d’une figure humaine qui se métamorphose moment pourtant pas grand-chose je semble avoir voulu favoriser avec une désirée moi  d’au-delà il faut être au deçà de la pornographie  aller vers d’autres ailleurs vers l’origine du monde le néant son animalité ne pas perdre son inquiétude suggère rabeux énoncé de raboteux lui aussi à l’impromptu écrit déjà déchiffrage pas galeux acéré au rébus de mon œuvre de proximité à l’os du genou rabu a-t-il changé en ces quarts de final de statut quand ça tourne bien il est là si ça coule le rabiot faiblit confirme les philosophes sportifs de l’équipe au foot de paris douteux j’éclaire la mienne au plâtre de l’exorcisme du passage un acte obscur que le cou[p]de rabot de grâce à l’aveuglette est une malicieuse métonymie du désir tendu cou[p] à l’étreinte visuelle furtive huis clos à l’air libre ces fragments photographiques d’un discours qui se refuse amoureux il ne se passe rien composent même gelés mon étude effarouchée gazelle à tout vent en son inquiet moulin défiscalisé au règles malines convenues radicales comme je sais à l’épave devenue au pavillon des arts disent pantin certains la méthode choisie du cou[p]rabot pour faut payer la dette de ses déficits soyeurs est la seule que je reconnaisse pour me soustraire enfin aux notations des agences spéculatives de tous les jugements en ces obsessions plaignantes des fonds de pension de l’art face à mon peu d’efficacité garant de famille mon char à l’équilibre de mon intégrité aux chasseurs de primes j’approuve toute suppression de mes emplois fictifs au noir de l’âge d’or le cours est élevé en ma retraite aux flancs flasques au risque beau de radoter je baisse la garde à la frontière de mes projets gommés joue aux dés futur le cul à la mer de la désirée vue s’offre bien au rappel de ma vie venue éveille en ses rebonds l’impuissance au réveil le mord de ma création à zéro la boule  pointée au pot paradant à mon défilé martial d’un quatorze juillet de plage déserter le pavé saignant à l’art à point guerrier rayé au radiateur du dernier de la classe je ne vœux manivelle plus le ventilateur des sentiments tordus à cou[p]s de langue de bois des tiques ventrus au sang vital des autres irrationalité de ma relation à la lande humaine confirmerait nelly encore reconnaissance en deux pas pâturée déjà au maquis du cul d’autres mots dits je clairière résistant à tous les assauts les plus vils de l’intellectualisme jeux demeurent au rabais final en ma maison on ne se rase pas au rabot vain bête à la niche pour autant j’aboie aux raies goulottées vives de ma vie roulottée en mon instrument à reculotter les arrêtes formées toujours à mon labours j’amidonne la surface d’un sol unissant en ma quête la terre dialysée à mon œuvre enfantée rêve souvenir régénérescence interdite je date le premier janvier deux mille douze l’impair eut été plus juste à la pluie des choix jusqu’à lors durs à l’effacement de ma dette collante à la queue de ce texte rabot en mon nom brûlé ardent au cou[p] de feu de la belle au chien qu’en la fente de mon regard à mon être miroité en elle je glisse pour me clore à mon bois vrai ré glissé le fer cassé  d’un ouvrage à soi j’ai eu beau tenter de le changer tant étang vaseux qui le reflète je n’arrive l’oiseau plus qu’à radoter la surface trouble de mes pensées en petits ronds dans l’eau l’ai mal monté alors je panse un peu aussi gouge engagé obliquement à la plaie de ma vie le cou[p] tranché à la guillotine de toute désirée renaissance éclairée à venir des lunes s’ouvrent au monde j’ouie ce crépuscule le fer mal pénétré à l’écoute de ma notice d’utilisation l’astuce pour bien le monter c’est de suivre la rainure ils disent les tramways de l’esprit saint l’orée aujourd’hui d’un monde étincelant loin d’émoi en corps soumis chancelant au reflet troublant de chancelade étendue d’eau au silence de ma retraite creusoise hé
– C’était le 11 janvier, n’est-ce pas? La nuit où je suis né.
– Oh Sal, tu devrais arrêter de m’interroger là-dessus. Ça s’est passé il y a si longtemps, ça n’a plus d’importance.
– Pour moi, si, tante Clara. Et tu es la seule à pouvoir me le raconter. Tu comprends ? Tu es la seule tante Clara.
– Tu n’as pas besoin de crier. Je t’entends parfaitement, Salomon. Pas la peine de me bousculer ni de dire des gros mots.
– Je ne te bouscule pas. J’essaie simplement de te poser une question.
-Tu connais déjà la réponse. Elle m’a échappé il y a un instant, et maintenant je le regrette.
– Tu ne dois pas le regretter. L’important, c’est de dire la vérité. Il n’y a rien de plus important.
– C’est que ça paraît si…si…je ne veux pas que tu penses que j’invente. J’étais près d’elle dans sa chambre cette nuit là, vois-tu. Molly Sharp et moi, nous y étions toutes les deux, on attendait l’arrivée du docteur, et Élisabeth criait et se débattait si fort qu’il me semblait que la maison allait s’écrouler.
– Que criait-elle ?
– Des choses affreuses. Ça me rend malade d’y penser.
– Raconte-moi, tante Clara.
– Elle criait tout le temps : « Il essaie de me tuer. Il essaie de me tuer. Ne le laissons pas sortir. »
– Elle parlait de moi ?
– Oui, du bébé. Ne me demande pas comment elle savait qu’il s’agissait d’un garçon, mais c’est comme ça. Le moment approchait, et toujours pas de docteur. Molly et moi, nous tentions de la faire s’étendre sur son lit, de la cajoler pour qu’elle se mette en bonne position, mais elle refusait de coopérer. » Écarte les jambes, on lui disait, ça fera moins mal. » Mais Élisabeth ne voulait pas. Dieu sait où elle trouvait tant d’énergie. Elle nous échappait pour courir vers la porte, et répétait sans cesse ces hurlements terribles : « Il essaie de me tuer. Ne le laissons pas sortir. » Finalement, nous l’avons installé de force sur le lit, je devrais plutôt dire Molly, avec un petit peu d’aide de ma part — cette Molly Sharp était un bœuf-mais une fois-là, elle a refusé d’ouvrir les jambes. « Je ne le laisserai pas sortir, criait-elle. Je l’étoufferai d’abord là-dedans. Enfant monstre, enfant monstre. Je ne le laisserai pas sortir avant de l’avoir tué. » Nous avons voulu l’obliger à écarter les jambes, mais Élisabeth se dérobait, elle ruait et se débattait, tant et si bien que Molly s’est mise à la gifler-vlan, vlan, vlan, aussi fort qu’elle pouvait-ce qui as mis Élisabeth dans une telle colère qu’après ça elle n’a plus été capable que de hurler comme un bébé, le visage tout rouge, avec des cris perçants à réveiller les morts.
– Bon Dieu.
– De toute ma vie, je n’ai jamais rien vu de pire.
C’est pour ça que je voulais t’en parler.
– Enfin, je suis tout de même sorti, n’est-ce pas ? (3)
venue la marche crue de mon projet en creux d’eau bénite loin du regard saigné aux seuls confins de mon édifice fissuré face la lourde vérité quêtée mon récit s’est buté à la dette mentale d’une économie physique distance aujourd’hui de toute urgence de  toute profusion confuse je ralentis en ce finalement cou[p] vrai de tête bouche ouverte à mon nom je close les yeux j’ horizone en des gris colorés dégrisée anthracite ma vie bariolée n’aurais dû oublier celui aux coins grignotés d’une si belle exposition bouquée nantaise à la rareté la lenteur l’intemporalité la nature seule à nouveau cogné frustre comme à l’aube blanche de ma création de février en creuse immense entre à l’oubli des réseaux superposés du vrai du faux le rouillé des feuilles dit à l’automne de la photographie de son  temps d’espace reconnu enfin début enveloppé solitaire en fin les mots les images au bois du rocher à l’écran comme rauque l’archer du violoncelle j’écume le fer secret en mon nom éjaculé à la douceur d’uneÒ mousse fraîche étoilée garçon de vache quoique en anglais à sa mob ne l’est point caillé aux papiers enrobés dorés de ses écrits dumond taillé au bois et merveilles de mon rocher chéri en mon récit javellisé à la ferrera au ménage tant de fois piqué aux noisettes de l’esprit dort pas ferrero croquant aux cerises sur les cou[p]s de mes épais textes enneigés aux mots ronds avalanchés en ces temps de fées aux guirlandes brocéliennes s’évertue sottement brésiliennes le correcteur impérialiste pas sollicité des vingt-quatre cinq encore décembre deux mille onze pourtant en brosse pas lourd à m’appeler qu’aux après-midi venté qu’il est souvent vlan à sa verrière aussi la  glacée nuit poulet pas trop grillé faut dire pendu à la vitrine du ciel moi aussi triche trois fois roi aux bouchers en l’abbaye d’un lavoir le voir au devoir de soi d’idées friches il cope haut de moiun  bonjour h pur percept du corps force vitale d’arthur au filet des corps roi déchu jamais en ce joli moi devrait sobre cru travail aux fées quelque chose rien vaille au fer comme un concept social affect boutés hors d’oreilles tais tais pas à de mes elles chevauchent à crues en mes images mensongères les frontières de chair se fauchent des textes riches jetés bas bottelés  agglomérats d’étranges bas échos d’échecs lointains images mates hors du temps la très grande solitude habitée pleine morne brûlée comme avant que ne sorte ce qui doit qu’il dit encore le mont du cérébral tendu dois cassé l’enfance bien un jour au garrot s’extraire qu’il verse pas lui mais le cafetier au commerce de mamers pour devenir au jardin de soi sans elle bout hors brûlé fréderic à la mob puissante sans essence l’éthique à sa reconnaissance interdite aux stations cotées hautes  gorgées de dandys grillés avariés jaunes costumés bas pompes aux citernes de la renommée serviles au soleil ciel en ses mots lunétés de la même couleur aux sonnettes de la dérision de soi langue glaise fluide ou bleue d’une pensée souvenir que la mienne belle nourrie il lèche haut d’émoi valsé un temps autre bien en même temps de ce temps-là l’émotion à cul est matière du plus profond de moi au sources de mes origines rouges du quotidien juste au bouchon de l’autisme qui ne saute rien en son affection madérisée ce qui vient de l’extérieur copeaux d’insupportables récits douleurs illisibles venues adressées à l’en commun pour tous au cheval de ma présence aux monde traversés pas tout me meuvent aux lames temps vague flux d’une écriture démocratique il y a tant à écrire jusqu’au terrifiant de soi peu de mots pour en direcorps frontière griffé oh barbelés de l’ordre rationnel veillé aux miradors de l’harmonie apollinienne tire là encore mon âme ciblée une folie toute blâmée se tiennent en cet an deux mille douze des mots brâmés au bois à l’aurélie d’un territoire pas apaysilé des clairières closes  lampe beau en torche à son corps défaussant le rabot aveuglé de noir & blanc brûle le fer glacé l’origine du mal qui irradie serait je ne vois rien venir à l’énoncé de ce dernier coup le cœur de mon territoire rien de bon en ma tour se défendant de passes passes en mes niches au rapport jusque là un peu noir tirebouchonné défendues des gras de la création les cotes je mords  sans le savoir essoufflé à la recherche de nouvelles jetées aux vagues artistiques fracassées s’avère une autre infinie brûlure je trinque asséché à ce noircissement vital cendré d’une espérance  en cet horizon bariolé de noir et de blanc que j’ai voulu quitté ou qui me bute là je ne suis pas est le bonheur conclut un lied me truite alors une affection de l’âme auquel le frétillement du cœur va se lié ce nulle part grillé mélancolique botte en mes mots et images m’orage bile noir inspiratrice de mes zébrées jusqu’à lors aspirations que j’ai crues rangées à la photographie est un remède à la mélancolie comme la musique épandue à son lac la désaffection de l’âme au corps le crate mieux que quiconque hippo sensible sisi je m’écœure à une voie en peur de tout à l’autel inspiratrice d’une douleur chantée épigastrique coup d’un reflux pas ciel à ma mère oubliée en mes sermons sommeillent aux vallons désirés ronds les douleurs dégorgées eau fraiche de quelques écrits précédents de sagesse désaltérante quêtée au tronc de mon église réveillée quelque sciatalgie gauche nuits à l’ombre droite des lombaires sèches raide le coup délité sans cagoule ni arme de poing l’avoue pas alitée l’inguinale hernie à nouveau un rien graisseuse sous la torture ainsi déclarée soit elle étage deuxième inattendue au chef à tous les feux du développement d’une action culturelle un peu verte l’infarctus s’annonce en une voie pas en trois en moi  pas supérieur me rappelle celle lumineuse en arles exposée comme un douanier des affaires vivantes me contrôle bien appris ailleurs en lui c’est clair mon esprit git le bon élève de réputation écourte mauvaise l’incontrôlée déborde d’elle respiration retenue plus encore qu’en la réserve habillé d’une solitude si connue chic en ce soufflet le tabagisme sevré depuis vingt ans au feu des épaules devenues lourdes en mon nord diabète broutant au terrain non insulino dépendant le six mars deux mille douze huit heures quinze survenue à la marche à rebours que néni là elle était pour une fa en creux symbolique ma mère en son pré irradiant secondairement en rétrostemale rétropédalage m’enchaîne le correcteur impérial des listes qui saute aux maux moqueurs compatibles mes doutes d’existence majestueux en ce coup tiré au muscle vital en copeaux d’un rabot successifs à l’assèchement brûlé loin des espoirs nécrosés de changement osés recroquevillé noirceur des flammes des mondes imaginés mal j’aimerai mieux l’agneau béni oui oui porté l’ecg montre un sus décalage du segment st dans les dérivations inférieures je pansais jusqu’à lors celles égratignées au sang de l’esprit créatrices en compresse de lente transgression discrète en mes transes photographiques qu’elles fussent ou non éditées éclectiques souvent les regards aux corps transfert du rabot sait l’étrange beau en son nom du gisant soufflant au lit muet de ses sirènes hululantes au vol clignoté de son outil fruste l’oblique fer de corps planté à la douleur d’un esprit raide droit au miroir de la double porte verrouillée d’un coffre divin médicalisé roulant fort hublots de céleste lumière taiseuse urgente admission  flux vital à démurer mine de tout aux éboulis de coron droite aire de rien l’angio passe plastie un tronc commun normal une iva infiltrée sténose proximale de soixante pour cent sur une première marginale gauche ce qui me sied assez bien bancal à souhait me suis vu normal au point des élections troublées présidentielles bercées au pédalo chlorée d’extrêmes occlusion thrombotique bien vite rentrer dans l’ordre loin d’une cravate peu discrète tissée rouge bouchonnée aux images du deuxième tour à l’aune du cerf vieillissant qu’il me semble être aussi à la branche qui se rompt en mon arbre incompris le reporter un rien antonionisé parcoure à la baisse les chasses de son territoire assoiffé cherche la source au livret des petites ostensions emmêlé au pendule de la vie las même si choisi déchu écorné à sa chute  l’infarcté à l’effort vain face au jeûne lisse de soi survit en son tabouret à la foire aux images aimées incandescentes pas vraiment se glisse aux leurres même bien même mal pourrait brêler le chanteur  aux culs des patronnesses de la création pas foufou nées le cholestérique n’est plus pourtant flux vital raqué à ma vie creuse à la une crémation déclarée de mon territoire defaisse je ris en mes rondes de jeux de maux  fleuronné en friches photographier comme un animal pas savoir intellectuel j’ écorne le terrain de ma récréation au troupeau de biches hardies mal occupé ma jeunesse philosopherait grand père trop été dans le malheur diabétique lui avant agrégé au cul de bb la grande blonde godardisée je vous assure chère en des films à la télévision dévoilée au bilan de mes limites je cède à corps aux prétendants moins sourds aux rosettes actuelles sous les jupes courtes des communications trompeuses entendue soumission de la renommée flottant sur les eaux troubles aux caniveaux des marchés fermés de l’art à mon être loin jamais l’idée sous la moustache de papy d’irriguer les fées à la semence de mon esprit mal en sa crue sainte démence mon sang est barragé aux écluses impures d’une jeune somatisation pénichée à l’ivre abbaye de ce coup de rabot le cerveau reste colérique néant plus sous la mère tempête la mer de mon être en ses libres vagues  sanguines en son cœur du territoire garder le contrôle sans relâche en demeurer le chef eut mieux suffit bercer la situation conflictuelle griffée au faire de mon nom l’éclaireur louveteau pas curé du pire s’assombrit tard en cette annonciation à copeaux coronne l’air de rien crassé par tant d’efforts découronnés au tifs de ma terre bataillée de plaques d’athéromes mon territoire hué à sa réparation maitrise d’une vraie vie dont j’ai voulu le contrôle comment jouer un autre rôle au puits asséché d’une ignorée naissance perdue à celui du monde les décisions toutes upercutéees des premiers jours au pis des années impairs vrai désastre les failles volontaires au coin de métal ouvertes dû d’autres réparations au carottage des parcelles arpentées d’une vie empêchée marquage émotionnel à jamais nécrosé si bu en ces mots au goulot l’ivresse de l’animal surexposé en ses chemins creux en ses clairières à perte en mon cœur chaperonné noir cet intime coup de rabot bref se vit le combat perdu à la défense de soi meurtri en friches pensées au fossé d’une démission violente s’obstrue à la protection de mon être l’artériel aux battements de mes abandons mieux vaut être sans en être veau dans une reconstruction à l’eau de vie fabriquée en ma jeunesse normande au coffre d’une versailles baudet sans dorures roulant masqué des forces front d’un ordre à domfront gangstérisé déjà rampaient à mes feux vifs les haies ennuyeuses brulées évolution clinique simple sans récidive ischémique ni complication post ponction au niveau de l’artère radiale droite turgescence jugulaire spontanée modérée initiale des chiffres tensionnels satisfaisants diurèse conservée régression quasi complète sus décalage initial du segment apparition secondaire d’une ischémie sous épicardique dans
déviations intérieures
à la remontée le neuf mars deux mille douze avec je passe en ce plateau déraillé le développement sans retentissement clinique comme ils disent trop sans doute occupé j’étais à huiler au coude celui de l’art maintenant gober les pilules plutôt que de me la dorer à l’historique de ma vie si souvent codéinée là multiplié par trois si douleur par vingt-quatre heures infarctus inférieur inaugural de n’être jamais bien reconnu encore en cette effervescence je râle au verre en plastique en rapport avec une occlusion coronaire droite désobstruée en urgence le négatif que je crois deviné de travers opéré jeune d’une vie révélée ici bouleverse les certitudes à la cruche morales les apaisements les chagrins les angoisses les mots anxiogènes les tabous propres de l’adolescence les convictions collantes filées sert la photographie à blasphémer les déserts de l’autre des choses de l’espace loin des braqueurs aux canons rutilants sciés des détours bien ou mal de passe aux frontières de ce qui ne se montre pas aussi menaçants aux appâts des regards vifs qui tortillent le convenu interdit en tout leurs ministères aux tapis colorés de la vie repassée aux copeaux successifs au fer de son nom le rabot le coup à sa sonnette arthrosée bat à elles arrosées en une distance cérébrale giclée aux seuls poinçons de l’esprit regrette la bataille à la serpe dût être plus scellé au corps de ma division perdue d’avance je voudrais de moi vif au chant des sirènes d’un monde soumis aux sécrétions toxiques des questions qui inondent mon corps debout tant bien que mal l’esprit gris git pense voyageur oublié de tous les possibles immobile au radeau de soi je ne le sais plus qu’à rebours rame le silence si proche prêtez moi l’œil non pas celui qui vous sert à voir les prêches sacrées mais celui poli au papier de verre gratte petit surement toujours le breton flingueur des images au leica de mon initiation télémétrée pas à celles savonnées qui se gloussent si bien à la foire  devant les charlatans gaussés tout des bouffons des pitres folies douces exhortent en moi à faire d’émoi fi d’un corps fort à l’harmonie apollinienne un libre esprit dégrisé enfin de vie à la rationnelle me disent  miens comme haut dit déjà je risque plus jamais les sommets glacés aux célébrations en chœur de mes déviationsintérieures branches corrompues suivies sauves que vais-je faire d’un esprit sain au bois du rocher de ses faiblesses éméché à la médication aussi en son lieu chanté ci là-dessus oubliées les ciblées de mes battements ailés sous la langue de fer blanc en copeaux de vie pour être vrai à l’hostie fondue rappeuse de ce cou[p] tordu tranché en son nom teint à la niche tintin le rabotin nie communie
Ici ok j’avance doucement donc je te propose
Cou[p] de rabot
le texte va se développer en copeaux
 … probablement qu’il s’agit là d’une fin artistique pas douloureuse aujourd’hui  j’ai le sentiment que l’infarctus est une aspiration vitale à rebours, le sang aspiré en une bonde d’évier intérieur, une mise sous vide de tous les territoires symboliques et réels de soi, que le corps et l’esprit sont vidés comme les viscères d’un poulet (je rappelle que l’image de référence pour cou[p] de rabot est celle du poulet pendu)… il ne reste plus au jour que l’abat jeté…(4)

(1) À propos de Cou[p] de rabot. Écrit interrompu d’Hervé Rabot in Registres de Frédéric Dumond, 14 décembre 2011.
(2) Daniel Timsit (nom berbère: petite flamme en tamazigh), Suite baroque
histoires de Joseph, Slimane et des nuages, éditions Bouchenne, 1999.
(3) Paul Auster 1989, Moon Palace Actes Sud 1990 pour la traduction française.
(4) Courriel du 26 avril 2012 envoyé à Guy Chiaramella.